Message posted by HeleZe on October-07-2003 at 10:30am - IP Logged
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Tuesday, October 07, 2003
By: HPN - 10/06/2003 Un élève absent après les dernières pluies de dimanche soir Le siège de Jean Roland, 9 ans, est resté vide dans sa salle de classe à Pétion-Ville, lundi matin. Ses camarades et son professeur ont remarqué cette absence qu’ils ont vite mise au compte de l’embouteillage monstre provoqué par les averses de dimanche
Jean Roland habite au nord-ouest de Pétion-Ville, avec ses parents, ainsi que ses deux frères et sa sœur, qui ont émigré depuis une dizaine d’années du Cap-Haïtien, à 255 kilomètres de la capitale, vers la capitale. Pour se rendre à l’école, Jean Roland prend chaque jour le transport en commun ou traverse la ville à pied lorsqu’il lui manque de quoi couvrir les frais du trajet.
Le matin, le petit Jean se lève de bonne heure. Il prend son bain tout près de la ravine qui passe à quelques mètres de sa maison. Après avoir avalé son maigre déjeuner, il se met en route vers l’école en compagnie des voisins de son âge.
Jean Roland habite le quartier de Djobel, un bidonville construit au fond d’une ravine, très difficile d’accès. Des marches impossibles de plusieurs escaliers, reliés par la terre glaise, très glissante après les fortes pluies, descendent de la route de Bourdon, qui mène à la riche commune de Pétion-Ville, jusqu’à sa maison de fortune. Des agglomérés de béton recouverts d’un toit en tôle ondulée.
Lundi 6 octobre, des centaines de curieux ont visité le quartier de Jean Roland. Des officiels du gouvernement, des policiers, des voisins et des badauds. Aucun d’entre eux n’a vu ni le petit Jean, ni sa maison ensevelie, avec plusieurs autres constructions, sous les décombres après l’éboulement de la montagne où elle était adossée.
Cela aurait pu être l’histoire vraie d’un petit Jean, puisque des familles entières ont péri dans l’inondation de dimanche soir à Djobel. Mais jusqu’à la mi-journée du lundi 6 octobre, les informations sur les 11 morts et les 15 personnes portées disparues n’étaient toujours pas complètes. HPN - Article No. 20031006234935
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Tuesday, October 07, 2003
By: HPN - 10/06/2003 Un élève absent après les dernières pluies de dimanche soir Le siège de Jean Roland, 9 ans, est resté vide dans sa salle de classe à Pétion-Ville, lundi matin. Ses camarades et son professeur ont remarqué cette absence qu’ils ont vite mise au compte de l’embouteillage monstre provoqué par les averses de dimanche
Jean Roland habite au nord-ouest de Pétion-Ville, avec ses parents, ainsi que ses deux frères et sa sœur, qui ont émigré depuis une dizaine d’années du Cap-Haïtien, à 255 kilomètres de la capitale, vers la capitale. Pour se rendre à l’école, Jean Roland prend chaque jour le transport en commun ou traverse la ville à pied lorsqu’il lui manque de quoi couvrir les frais du trajet.
Le matin, le petit Jean se lève de bonne heure. Il prend son bain tout près de la ravine qui passe à quelques mètres de sa maison. Après avoir avalé son maigre déjeuner, il se met en route vers l’école en compagnie des voisins de son âge.
Jean Roland habite le quartier de Djobel, un bidonville construit au fond d’une ravine, très difficile d’accès. Des marches impossibles de plusieurs escaliers, reliés par la terre glaise, très glissante après les fortes pluies, descendent de la route de Bourdon, qui mène à la riche commune de Pétion-Ville, jusqu’à sa maison de fortune. Des agglomérés de béton recouverts d’un toit en tôle ondulée.
Lundi 6 octobre, des centaines de curieux ont visité le quartier de Jean Roland. Des officiels du gouvernement, des policiers, des voisins et des badauds. Aucun d’entre eux n’a vu ni le petit Jean, ni sa maison ensevelie, avec plusieurs autres constructions, sous les décombres après l’éboulement de la montagne où elle était adossée.
Cela aurait pu être l’histoire vraie d’un petit Jean, puisque des familles entières ont péri dans l’inondation de dimanche soir à Djobel. Mais jusqu’à la mi-journée du lundi 6 octobre, les informations sur les 11 morts et les 15 personnes portées disparues n’étaient toujours pas complètes. HPN - Article No. 20031006234935
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By: HPN - 10/06/2003 Un spectacle écœurant à Djobèl De l’eau qui ruisselle, des vêtements épars, des cadavres ça et là : Djobèl n’est pas beau à voir… Le paysage s’est modifié dans ce bidonville, incrusté sur les hauteurs de Bourdon, depuis la nuit du 05 au 06 octobre 2003
Sur place, des centaines de curieux ont le regard vissé sur l’immense voûte dessinée sur « Gros morne » et un monticule de terre où s’active un courageux tracteur. Ce tas de gravats et de boue, c’est tout ce qui reste d’une quinzaine de maisons qui se sont effondrées hier soir suite aux précipitations sur Djobèl.
Ce sinistre met une nouvelle fois à nu le scandale des fragiles maisonnettes construites dans des endroits à risques et le besoin pressant de logements qui ne fait que s’accroître dans la capitale. Intervenant sur le sujet le dimanche 5 octobre sur une station de la capitale, Jean Goulet avait affirmé qu’il faudrait construire au moins mille maisons par mois dans l’aire métropolitaine pour satisfaire les exigences de l’exode rural.
Il a rappelé qu’Haïti, avec ses 35 %, représentait le plus faible taux d’urbanisation du continent. Le spécialiste a soutenu que le pays avait amorcé un processus irréversible et qu’il allait devoir, tôt ou tard, s’adapter à la moyenne régionale qui avoisine les 70 %. « Si les secteurs concernés ne peuvent satisfaire la demande, les intéressés s’organiseront eux-mêmes pour résoudre le problème à leur manière, avec tous les risques que cela comporte », a-t-il prévenu.
« Ce dilemme s’était également présenté dans les favelas de Rio de Janeiro et la tentation de raser ces maisonnettes s’était présenté comme solution au problème. » M. Goulet, qui prépare une thèse sur le sujet, a défendu l’idée de structurer ces espaces vitaux au lieu de les démolir.
La population de Port-au-Prince a doublé en l’espace de cinquante ans. Dans l’intervalle, 350 cités s’y sont installées. À la question de savoir quel était le moyen de freiner ce déferlement de la campagne sur la ville, Jean Goulet a été catégorique. « Il n’y a pas de moyen, ne vous y trompez pas, vous ne pouvez que vous adapter ». HPN - Article No. 20031006234324
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By: HPN - 10/06/2003 Des familles de victimes sous le choc « Je ne vois pas ma mère, je n’ai pas retrouvé ma sœur, mes amis, qui m’aidera à danser cette danse ? »
Soutenue par un proche, le dos courbé par la douleur, le visage défait, les yeux hagards comme une personne en transe, *Bernadette Sinal ne sait à quel saint se vouer.
Elle s’en va, elle s’en vient du lieu du drame, incapable de se retenir. Elle dévisage les cadavres dans l’espoir de découvrir Yolande Sinal, sa sœur et sa mère disparues.
Les secours sont arrivés tôt ce matin, mais la tâche est immense. La « Protection Civile », l’institution spécialisée dans la gestion des catastrophes naturelles, a fait état de 11 morts confirmés, de cinq blessés, de 12 maisons détruites et d’une quinzaine de disparus. Ce sinistre a affecté pas moins de trente familles, selon la même source.